Retour d'expérience : Vogel Interactive x Jujotte

Si vous vous demandez à quoi ressemble un projet en collaboration avec Jujotte, ce podcast est fait pour vous. Ici, nous donnons la parole à nos clients pour qu’ils s’expriment sur les projets que nous avons réalisés ensemble. Pour cette interview, nous sommes avec Lucas David, développeur chez Vogel Interactive.

 

Jujotte les a accompagné dans la création d'une plateforme d'information juridique. 

 

 

Transcription de l'épisode :

 

Thomas Dupeyrat :  Salut, vous écoutez un podcast Jujotte, aujourd'hui nous vous proposons le retour d'expérience de l'un de nos clients, Vogel Interactive. Lucas David, développeur de l'application, nous donne son retour au micro de Nina.

 

Nina Minotto : Peux-tu nous présenter, nous décrire en quelques mots le projet sur lequel vous avez sollicité Jujotte ?

 

Lucas David : Vogel Interactive, c'est une plateforme d'information juridique. Donc, en gros, l'information juridique, c'est la base du travail et de l'argumentaire des avocats et des juristes. Et donc, nous, on propose un peu du contenu de pointe dans le domaine du droit économique et donc on monte une plateforme pour mettre en valeur ses contenus avec un moteur de recherche et différents moyens d'y accéder pour que les avocats puissent vraiment trouver ce qui est pertinent dans leurs recherches.

 

NM : Et du coup, pourquoi avoir sollicité un accompagnement de design pour Vogel Interactive ?

 

LD :  Parce que, d'une part, on n'a pas de compétences design vraiment en interne. Et il faut que le parcours utilisateur soit vraiment fluide et qu'on facilite sa recherche pour qu'il ait accès à des contenus pertinents le plus vite possible. Les avocats sont des gens qui travaillent beaucoup et ont beaucoup de choses à gérer, donc il faut vraiment que la plateforme soit leur alliée. Pour ça, l'expérience utilisateur, l'interface, les parcours sont vraiment primordiaux et on veut que ce soit aussi agréable à naviguer. D'autre part, c'est aussi une façon de nous démarquer.

 

NM : Et alors en interne, quel engagement est-ce-que cet accompagnement, t'a t-il demandé à toi et à tes équipes?

 

LD :  Une des principales difficultés, c'était de bien expliquer ce qu'on voulait, en fait. Ça a évolué aussi en cours de route, en fonction des retours utilisateurs. Donc, on a mis un peu de temps à fluidifier notre façon de travailler pour que ce soit le plus efficace possible. Mais maintenant, on est vraiment sur un rythme de croisière où c'est assez efficace. Sur les nouvelles fonctionnalités qu'on développe, on fait des réunions avec Anaïs, donc la designeuse de chez Jujotte et nos utilisateurs des avocats, pour pouvoir directement avoir un échange entre la partie design et la partie finale d'utilisation.

 

NM : Pour toi, quelles ont été les bonnes et les mauvaises surprises liées au projet?

 

LD :  Ce qui m'a surpris parfois les réticences un peu à l'adoption des nouvelles interfaces chez les utilisateurs. Disons qu'il y a beaucoup d'habitudes, beaucoup de consensus sur la façon de présenter les données donc quand on essaye d'innover, ça se heurte forcément un petit peu à des réticences qu'il faut savoir tourner de façon constructive pour bien comprendre comment garder le meilleur de ce qu'on propose sans perdre les utilisateurs. Et les bonnes surprises c'est qu'on arrive quand même assez vite à faire quelque chose qui est apprécié par nos utilisateurs. Et on a eu pas mal de feedback positifs, notamment au niveau du design qui est très apprécié.

 

NM : Comment s'est passée la collaboration entre tes équipes et Jujotte ?

 

LD : Au début du projet, il y a eu un design sprint pendant lequel il y a des premières maquettes qui ont été faites. Et ensuite, pendant les développements, on a assez vite dévié de ses maquettes parce qu'on s'est rendu compte qu' il y a certaines problématiques qui avaient été oubliées ou qu'on avait des retours utilisateurs qui nous en faisaient dévier, ou alors des problématiques techniques qui faisaient que ce n'était pas faisable. Donc, il y a eu un peu un écart entre les maquettes et l'appli en production. Donc après, on travaillait par fonctionnalité où on expliquait, disons, aux designers exactement ce qu'on voulait. On n'était pas toujours très clair, je pense. Et après, il y avait un rendu des maquettes rendues. Maintenant, on essaye de travailler beaucoup plus en continu, c'est -à -dire que Anaïs s'intègre à nos réunions et travaille sur des horaires fixes pour notre projet, deux jours par semaine. Et on essaye de faire au maximum des circuits courts en intégrant les utilisateurs et aller droit au but. Et c'est beaucoup plus fluide. Et vraiment, je pense qu'on a une super organisation qui commence vraiment à porter ses fruits.

 

NM : Quels bénéfices est-ce-que tu retiens de cet accompagnement design et de l'approche centrée sur les usagers, pour ce projet ?

 

LD : Le fait de mettre en contact les utilisateurs et les designers, ça permet de gagner du temps. Ça permet de s'assurer qu'on va droit au but et qu'on a bien ciblé les problématiques. Et en même temps, ça fait émerger pas mal d'idées parce que les designers ont une expérience dans d'autres domaines, disons, de présentation de données qui pourraient être comparables mais auxquelles nous on ne penserait pas parce que ce n'est pas dans notre domaine et du coup, nous apporte plein de nouvelles idées. Et puis, en même temps, en écoutant les utilisateurs, on s'aperçoit que certaines problématiques, il les exprime un peu à demi-mot. Et quand on leur dit "Mais en fait, est ce que ça vous dérange? Est ce que ça vous serait utile ?" Ils ont leurs yeux qui s'illuminent et ça nous donne des idées de fonctionnalités qui apportent assez facilement de la valeur. Donc ça, ça porte ses fruits. Et puis, il est agréable d'avoir des designers qui sont force de proposition et qui sont rigoureux dans leur dans leurs maquettes. Thomas et Anaïs ont pris beaucoup d'initiatives qui portent leurs fruits. Par exemple, le changement de logiciel en passant sur Figma, ça fait une remise à plat de toutes nos maquettes et pour les développeurs, c'est vraiment super pratique.

NM : Et alors dernière question, du coup, est ce que tu es satisfait des résultats ?

 

 

LD : Moi, je suis satisfait, mais au final, ce ne serait pas vraiment à moi de juger le résultat étant donné que je fais aussi partie de l'équipe de développement. Je peux dire que pour les utilisateurs, leur première réaction quand on ouvre la plateforme, c'est joli. Il y a un aspect esthétique qui est très apprécié et au niveau du fonctionnel également, on a des bons retours, donc nos utilisateurs sont satisfaits. Moi, je suis satisfait aussi, du coup.

 

Thomas Dupeyrat : Merci à Lucas d'avoir accepté de répondre à nos questions. On espère que ce format audio vous aura plu, d'autres REX client sont à venir. Et d'ici là, n'hésitez pas à jeter un coup d'œil à nos autres articles. On se dit très vite.