SGAR x Jujotte, ça donne quoi ?

Qui de mieux que nos clients pour parler de leurs projets réalisés avec Jujotte ? On leur tend notre micro.

Si vous vous demandez à quoi ressemble un projet en collaboration avec Jujotte, ce podcast est fait pour vous. Ici, nous donnons la parole à nos clients pour qu’ils s’expriment sur les projets que nous avons réalisés ensemble. Pour cette première interview, nous sommes avec Yann Le Jeune, chargé de projets Données au Secrétariat Général pour les Affaires régionales (SGAR) des Pays de la Loire.

 

Depuis 2020, Jujotte accompagne le SGAR des Pays de la Loire sur différentes missions : exercice de design fiction pour repenser la transformation numérique de l'État avec Making Tomorrow, refonte et numérisation de démarches administratives auprès de directions départementales, recherche de solutions numériques pour améliorer l'information et la communication aux usagers, etc. Et pour ce projet : refonte d'une application web de partage de données territoriales et de connaissance des actions et financements de l'État sur le territoire.

 

 

À noter : En 2020, nous étions encore Make it Brain, c'est pourquoi Yann Le Jeune nous désigne par ce nom durant l'entretien.

 

Transcription de l'épisode

 

Salut ! Vous écoutez un podcast Jujotte. Aujourd'hui nous vous proposons le retour d'expérience de l'un de nos clients : la Préfecture des Pays de la Loire. Yann Le Jeune, en charge du projet, nous donne ces retours au micro de Nina [chargée de communication chez Jujotte].

 

Nina : Peux-tu nous décrire en quelques mots le projet sur lequel tu as sollicité Make it Brain (qui est maintenant Jujotte) ?

 

Yann Le Jeune : Nous avons sollicité Make it Brain pour un projet d'application web pour les services publics ou pour de l'open data autour des finances de l'Etat vers les territoires. Nous avons donc sollicité Make it Brain et on va continuer de le faire pour justement discuter un petit peu avec les utilisateurs, voir l'expression des besoins, sachant que l'on avait déjà des idées par rapport à cela. Mais c'est toujours évidemment très important d'avoir des retours concrets des utilisateurs.

 

Nina : Pourquoi as-tu choisi de solliciter un accompagnement design pour ton projet ?

 

YLJ : Parce que j'ai eu à subir plusieurs fois des projets informatiques en mode "tunnel", c'est-à-dire avec une expression des besoins assez théorique et un cahier des charges qui est donné à une entreprise de développement qui va créer plusieurs mois plus tard quelque chose qui sera au final très éloigné des besoins des utilisateurs. Je suis plutôt pour les méthodologies très agiles avec un lien utilisateur fort. Donc une entreprise comme Make it Brain qui est un peu dans le même esprit, pour moi, c'était bien. Make it Brain avait déjà travaillé avec nous, il y avait eu des contacts et cela se passait bien. Donc on a fait appel à eux.

 

Nina : Pour toi, quelles ont été les bonnes et les mauvaises surprises liées à ce projet ?

 

YLJ : Les mauvaises surprises, mais ce n'était pas vraiment une surprise, ce sont les problèmes qui sont liés aux mécanismes de l'administration. Souvent, il y a des processus de décision qui sont un peu alambiqués, c'est-à-dire que l'on peut avoir des gens qui décident quelque chose, et puis après, ils ont oublié qu'ils ont pris ces décisions là. Donc, c'est plutôt, on peut dire une mauvaise surprise, mais je le savais. C'est juste que pour tout projet, ça ressort, et que justement, le fait d'armer ces projets par une analyse de type Make it Brain, orientée design, orientée besoins utilisateurs, ça permet un peu de couper court aussi à des mythologies ou à des idées que certaines personnes peuvent avoir, qui ne correspondent pas à la réalité. Ça permet d'être vraiment proche des utilisateurs. Ce que j'ai trouvé bien c'est qu'ils étaient très réactifs. Ça c'est vraiment quelque chose de très, très positif pour moi. Effectivement, même si je travaille dans l'administration, j'ai tendance à ne pas être lent et à vouloir que ça réagisse vite. Et moi j'essaye de réagir très, très vite aussi. Et c'est plutôt bien quand un prestataire nous surprend par sa réactivité.

 

Nina : Quel bénéfice retiens-tu de cette méthode tournée vers les usagers et d'un accompagnement design pour ton projet ?

 

YLJ : Le point central, pour moi, ce n'est pas tant l'aspect au final. Cela peut paraître paradoxal, mais ce n'est pas tant l'aspect design, même si on en a demandé du design d'interface par exemple. Mais ça c'est un bénéfice que j'attends de n'importe quelle boite de design. Pour moi, le vrai bénéfice de cette méthode tournée vers les usagers, qui pour moi n'est pas spécialement un truc de design, ça existait avant que les gens appellent ça du design, c'est juste prendre en compte les besoins des gens. C'est quelque chose qui permet d'éviter des catastrophes industrielles, notamment en termes de développement d'applications, c'est-à-dire qu'il faut vraiment commencer avec les utilisateurs, continuer avec les utilisateurs, même pendant le développement. Tout le temps, créer des boucles, créer du lien fort avec les utilisateurs pour que, au final, quand on arrive à la phase de mise en production de l'application, d'abord, on est déjà embarqué pas mal de monde avec nous au niveau utilisateurs. Et puis, qu'ils aient été acteurs au final de la production de cet outil qui est fait pour eux. Et c'est ça qui est important.

 

Nina : Est-ce que tu es satisfait des résultats ?

 

YLJ : Les livrables qu'on a eus me satisfont tout à fait. Les livrables, c'était des comptes rendus d'entretiens, des maquettes faites pour l'application, ça me convenait tout à fait. Et après, pour la suite du projet, donc la version 2, ça va partir dans les mois qui viennent. Donc, je pourrais vous en parler d'ici un an.

 

Nina : Merci à Yann Le Jeune d'avoir accepté de répondre à nos questions. On espère que ce format audio vous aura plu. D'autres REX clients sont à venir. D'ici là, n'hésitez pas à jeter un coup d'œil à nos autres articles et on se dit : à bientôt !